Rencontres du pays créçois – le logement durable

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6 réponses

  1. retraitactif dit :

    Comme souvent JMS nous fait un compte rendu informatif et détaillé de la réunion.
    je constate que depuis un certain temps et en particulier depuis que ce projet de SDRIF a été rendu public,les gens commencent à s’intéresser à leur devenir.
    Concernant le logement lui même la gageure est de faire un contenenant cadrant le mieux possible au style de la région et un contenu qui soit moderne et fonctionnel.
    Il est difficile de mixer le logement social avec le logement non social quand je dis mixer c’est par exemple quand les logements sont dans un même immeuble car le souci des charges n’est pas le même pour un propriétaire et un locataire.

  2. jna dit :

    Concernant la charte : au delà de la qualité de réalisation des supports qui n’est pas contestable (les esprits chagrins diront encore « au moins on sait à quoi servent nos impôts »), je ne comprends pas trop l’objectif visé : s’il s’agit seulement de fournir des conseils de restauration pourquoi appeler cela une charte ?
    une charte sous-entend un engagement à la respecter : donc celle-ci s’impose-t-elle à tous ceux qui entreprennent des travaux de restauration sur le l’existant ?
    S’engager à respecter les termes de la charte permet-t-il d’obtenir une subvention, un avantage fiscal ?

    • jms dit :

      J’ai rajouté en fin d’article le texte présentant la charte par le président de la communauté de communes.
      Ce n’est pas un diktat mais avant plutot un recueil d’idées et une base de connaissances locale.
      Il s’agit avant tout d’établir de bonnes pratiques, et d’abord par les élus au niveau des règles locales d’urbanisme mais cela concerne aussi tous ceux qui souhaitent construire ou rénover.

      Subventions ? l’idée est à proposer si la CC avait assez d’argent bien sûr. Je sais que cela se pratique ailleurs dans le cadre de l’amélioration de l’habitat rural.

  3. pg dit :

    La présentation, au demeurant bien faite (notamment pour les absents), peut toutefois entrainer une confusion entre les deux sujets :
    – la charte qualité village
    – la compétence logement social transféré à la CCPC.
    Le premier est une étude qui s’adresse à ceux qui souhaitent améliorer l’habitat tout en conservant les valeurs qui sont celles du pays briard. Au-delà du diagnostic sont présentés des conseils et préconisations que les intervenants, constructeurs, propriétaires, communes, peuvent adopter sans obligation.
    Le second est une décision des 15 communes pour que l’intercommunalité intervienne dans le développement du logement aidé. L’objectif est de se substituer aux communes pour la partie investissement – réalisation des logements – et pour la partie fonctionnement – gestion des logements, entretien courant -.
    Mutualisé cette gestion permet à une seule structure de s’occuper de petites quantités de logements répartis sur le territoire alors qu’individuellement certaines communes ne pourraient pas. Idem pour l’investissement et le suivi de la construction.
    Or, le besoin de loger jeunes et moins jeunes ayant de faibles ressources est devenu un problème essentiel par chez nous. Un studio à 500 €/mois quand on atteint péniblement le millier en salaire net n’est pas accessible pour beaucoup.
    Et ce besoin existe bien sûr aussi dans les communes de quelques centaines d’habitants.
    Si individuellement des communes comme Vaucourtois, Sancy ou Tigeaux ne peuvent se lancer dans une opération de création de logements aidés, même pour 2 ou 3 unités, la CCPC est en mesure de le faire. Et une gestion par la CCPC et la commune d’assise des placements permettra d’offrir une solution aux postulants du secteur.
    Et pour malgré tout garder la cohérence du sujet de base, rien n’empêche de faire du logement social en respectant la charte qualité village.

    • jms dit :

      Il ne me semble pas qu’il y ait eu de confusion possible, l’unique sujet était l’habitat durable illustré par des différents exposés.
      Le transfert de la compétence logement à la CC fut un peu la justification de ces exposés.
      Il n’en est pas moins vrai qu’il s’agit d’un vrai sujet qui n’est pas sans poser des questions. Notamment sur les lieux de réalisations de ces logements et sur les conditions d’attribution et d’une manière générale sur les choix d’urbanisation, et là, on rejoint la discussion à propos du SDRIF.

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