La ruralité seine-et-marnaise réaffirmée

Vous aimerez aussi...

23 réponses

  1. jna dit :

    Et moi qui pensait encore ce matin que la ruralité, c’était la campagne ! J’ai l’impression que c’est plus compliqué que cela.

    • jms dit :

      Oui la ruralité, c’est la campagne avec ses équilibres si fragiles.

      Le monde rural traditionnel a disparu après guerre.
      Ravagée par l’exode rural, la campagne revit en intégrant le modernisme. La facilité des transports (quoi que ?), les possibilités techniques de télé-travail incitent beaucoup de gens à venir s’y installer. Le prix exhorbitant de l’immobilier dans les grandes agglomérations font fuir les gens vers des territoires où c’est moins cher. Tout le monde n’est pas préparé à ces changements de vie ; gare aux désillusions et aux déséquilibressociaux, environnementaux, culturels, familiaux que cela engendre.

      • retraitactif dit :

        la disparition de la ruralité dans not’coin est grandissante. 🙁
        il faut faire le circuit suivant pour s ‘en convaincre(et je ne parle pas des projets 2008). :paf
        Crécy-bailly romainvilliers-jossigny-bussy St-guermantes-montévrain-magny serris et retour par coutevroult. :=!
        bon voyage et faites le à une heure de pointe c’est encore mieux 😛 mais préparez les casse- croutes ça risque d’être long. 😉

      • Myotis dit :

        Crecy et Couilly sont alors des grandes agglomérations …
        A chaque fois que je regarde le prix d’une maison ou d’un appart dans ces deux communes, j’ai l’impression qu’ils sont fabriqués en platine (vu le prix).
        A moins qu’un 3 pièces soit considéré comme un chateau dans le monde rural 😉

        • jms dit :

          En effet on peut se poser la question.
          On est à la fois dans un contexte de crise immobilière et de recherche de la tranquilité rurale à deux pas de la ville nouvelle toute aussi chère, ce qui explique ces prix déraisonnables.

          • Myotis dit :

            Pour Couilly, il y a un autre phénomène qui explique ces prix deraisonnables : il n’y a plus de zones constructibles.
            Si il n’y a plus de constructions, il faut attendre que les maisons soient vendues pour acheter, ce qui rarefie l’offre, donc augmente les prix.

    • retraitactif dit :

      est-ce que les personnes qui vivent dans la ruralité sont des ruraux alités? :#

  2. jms dit :

    Un peu en appartée et parce que j’en parle dans l’article, Le Parisien de ce lundi consacre un article à l’école de pêche de Crécy, les Petits Vairons du Pays créçois

    C’est cela aussi la ruralité.

  3. hkir dit :

    Faut arrêter avec l’image d’Epinal du citadin qui arrive à la campagne et qui se plaint du bruit des cloches et des coqs.
    Ce dont se plaint le citadin qui arrive à la campagne, c’est le bruit des quads et des motos tout terrain dans les bois et les chemins, des dépots sauvages un peu partout et surtout du fait que ses enfants à la cantine du collège ont parfois 5 minutes pour manger tellement certains élus ont été imprévoyant dans les plannings d’investissements.
    Les citadins arrivant sont réalistes et si quelqu’un prend la peine de leur expliquer comprennent certaines choses. Faut pas les prendre que pour des neuneus.
    😐 😐 :paf

  4. lomig dit :

    Le monde agricole (que je salue) fait partie du monde rural !
    Dans les dispositifs européens (vive l’Europe) cette distinction se fait au niveau de la PAC (Politique Agricole commune).
    Nier l’Europe …. que serait devenue la France ?

    Bien sûr la PAC coûte cher au budget européen, qui je le rappelle ne pèse que 0,5 % de notre PIB, mais n’oublions pas les emplois induits et la puissance de notre industrie agro-alimentaire.

    Le volet 2 de la PAC évoque le monde rural et la nécessité de tisser du lien autour de l’agriculture, par exemple en permettant aux familles d’habiter dans un lieu de vie préservé.
    Notre département est une exception et en tant que représentant de la démocratie participative, je remercie nos gouvernants d’intégrer cette donnée dans leur réflexion.

  5. sergemichel77 dit :

    Il me semble avoir entendu dire qu’un rapport officiel mettait en évidence la dangerosité des flatulences ou autres émanations produites par nos bovins dans nos champs.
    Qu’en est-il vraiment et devons-nous définitivement condamner les veaux, les vaches (et le lait), les boeufs et les taureaux (tant mieux pour les anti-corridas) ?
    Si les vachent ne pêtent plus et ne rotent plus, que devront nous manger dans les années à venir !
    Du trèfle à 4 feuilles ? des nèfles ? (voir l’article sur le site à ce sujet), des épinards (comme Popeye !).
    Ou alors, du cochon ! Tout est bon dans le cochon ! (pas pour tout le monde SVP)
    En ville, ils vont continuer de manger Mac’Do (de la grenouiille peut-être ?) ou Hippopotamus (du Kangourou ?).
    Non, c’est juste pour rigoler…
    Mais on peut aussi se poser des questions ??? :-b)

    • jna dit :

      C’est tout à fait exact. Ca fait longtemps que par précaution je ne fais plus de footing du côté de Bouleurs, là où on trouve encore des vaches. Ce serait du suicide.

      Je préfère le PréManche : l’air y est un lourd, humide et difficilement respirable, c’est un fait … mais à part jm, les footeux du dimanche matin (en général des vétérans qu ne courrent plus très vite), les chiens en promenade et leurs maîtres pas très attentifs, il y a peu d’animaux pour polluer dangeureusement l’atmosphère.

Laisser un commentaire