Marne-la-Vallée se penche sur le SDRIF
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La ville nouvelle de Marne-la-Vallée (26 communes, 255 000 habitants) vient d’élaborer ses desiderata concernant le Schéma Directeur Régional d’Ile-de-France qui est en cours de révision.
Que ce soit concernant l’emploi, les transports ou encore l’environnement, les répercusions sur le Pays créçois des choix de Marne-la-Vallée ne seront pas neutres et donc nous concernent aussi. Dans la suite de l’article, voici un examen détaillé de cette étude intitulé "Contribution des collectivités locales de Marne-la-Vallée à la révision du SDRIF" |
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En introduction, les élus de Marne-la-Vallée indiquent clairement leur volonté que la ville nouvelle de Marne-la-Valle joue un rôle prépondérant dans le département de Seine-et-Marne.
Continuer à se développer mais dans des conditions plus favorables semble être leur objectif. Pour eux, leur ville présente "Une dynamique certaine et une très grande qualité de vie"; aux habitants de juger ! Un souci me parait important : celui de consolider Marne-la-Vallée. Est-ce à dire que le ville ne souhaite plus s’étendre mais plutot améliorer sa qualité de vie ? La construction de nouveaux logements est cependant toujours d’actualité mais dans le contexte d’un développement équilibré.
Les priorités de Marne-la-Vallée sont au nombre de 4 : |
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1ère priorité : Favoriser l’essor du pôle d’enseignement supérieur et de recherche pour un développement économique durable. Le rappel de l’existant (12 grandes écoles, 18000 étudiants, de nombreux laboratoires de recherche, …) situe l’importance de l’Université de Marne-la-Vallée. Ce pôle doit continuer à se développer et favoriser l’activité économique aux alentours par des relations université-entreprises, un incubateur d’entreprises et la diversifaction des types d’activités. Donc à la fois évolution quantitative par la construction de nouvelles zones d’activité dans les différents secteurs géographiques mais aussi qualitative par les métiers concernés (banque, télécom, environnement, …) Deux centres sont mis en avant : la cité Descartes et Val d’Europe (à développer). |
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2ème priorité : Améliorer la desserte en transports Pour résumer, l’accent est mis sur les transports en commun et les liaisons douces à l’intérieur de la ville nouvelle. On souhaite réduire les nuisances dues aux routes et autoroutes, notamment par la suppression de projets de raccordement. Les problèmes de circulation, on préfère les laisser aux autres : noter le dernier paragraphe concernant la "requalification" de la RN36. |
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3ème priorité : Encourager une politique environnementale forte Après avoir mis la priorité sur l’urbanisation, l’urgence semble maintenant de privilégier les espaces naturels aménagés (parcs, bords de marne, …) et de maintenir une agriculture. Vouloir faire cohabiter agriculture et ville nouvelle, est-ce vraiment réaliste et n’est-il pas trop tard ? |
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4ème priorité : Doter Marne-la-Vallée des grands équipements structurants indispensables à l’accueil de nouveaux habitants. On annonce clairement la couleur : la poursuite des constructions, 1550 logements par an au total. Il manquera donc (et il manque déjà) des hopitaux, des lycées, des équipements culturels, sportifs, … |
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Nota : Article illustré par des extraits du document "Contribution des collectivités locales de Marne-la-Vallée à la révision du SDRIF". Merci à Philippe Nicolas pour m’avoir transmis ce document.
(article vu 9 fois)
espérons que dans ce vaste programme des esprits éclairés fassent en sorte de garder un peu de verdure voir une activité agricole au milieu de toutça « même si ça coute » de façons à ce que nos enfants ou petits enfants puissent voir facilement(sans faire des dizaines de km) d’ou vient ce qu’il mangent.
Le gros espoir pour nous par rapport au développement de Marne-la-Vallée, c’est l’emploi. Peut-être un jour pourra-t-on y trouver la possibilité d’un job ? hein jna ! ne plus avoir à prendre un petit gris ou ne plus aller dans les bouchons parisiens ! le rêve !
Il y a des sujets qui ne me semblent pas traités :
– logements sociaux
– gestion des déchets : stations d’épurations, usines de retraitements, …
– aires de passage des gens du voyage,
Notamment pour ces derniers sujets, s’appuira-t-on sur les territoires ruraux voisins ? le pays créçois donc !
Comment peux t-on créer une ville en préservent des espaces agricoles?
C’est un peu incompatible. Les espaces agricoles sont générateurs de gênes pour les citadins; d’autre part, en aucun cas un espace agricole n’est un espace naturel. Seul les espaces verts sont compatibles avec la ville; les espaces naturels étant soient gérés de façon différenciée, soit ils deviennent des zones inhospitalières et délaissées.
Les secteurs de val d’Europe sont appelés à se développer pendant au moins encore onze ans, mais je n’ai pas lu la mise en place de la pénétrante RN 36-Gare de Chessy qui pourtant me parait être une urgence pour favoriser l’usage des trnasports en commun.
S’ils arrivent à conserver des exploitations agricoles, c’est bien. Mais connaissant la bétise des citadins qui ne supportent pas des crotes sur les routes ni le bruit des tracteurs, on peut s’attendre à des conflits culturels et à beaucoup d’incompréhension de mondes tellement à l’opposé l’un de l’autre. (et je ne parle même pas du chant du coq ! )
Non tout va bien se passer 🙂 Tout sera fait pour satisfaire tout le monde 🙂 Il ne faut pas s’inquiéter 🙂
Restez zen, ayez confiance !
Tiens ça me rappelle le serpent Kaa dans le livre de la jungle:
aie confiance sssssss disait le perfide animal. :-d)