De la friture sur la ligne

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8 réponses

  1. retraitactif dit :

    Ces attitudes ne surprennent plus étant donné la privatisation à outrance de tout ce qui avait un caractère de service « public ».
    L’objectif principal (pour ne pas dire unique) est la rentabilité c.a.d le maximum de bénéfices pour le profit des actionnaires(dont nous sommes à peu près tous).
    Qui depuis que toutes ces privatisations ont lieu peut dire aujourd’hui que l’utilisateur du service (ou le client) s’en porte mieux?
    ET C’EST LOIN D’ETRE FINI; souvenez vous des résultats du référendum sur la constitution européenne dont le chapitre concernant le service public était éloquent; malgré ça,en coulisses à Bruxelles on continue comme si ..
    La preuve, dans un autre domaine (la Turquie) certaines étapes pour son entrée dans l’Europe sont dores et déjà terminées…vous en avez entendu parler?
    Concernant les conséquences de ces privatisations (ou délégations) de service public; à moins d’un changement dans l’ordre des intérêts..ça ne devrait pas aller en s’arrangeant.
    A ce propos, je me demande par quel miracle la ligne SNCF Crécy/Esbly existe encore? 🙁 :#

  2. jms dit :

    Comme quoi il n’y a pas de solution idéale entre le public et le privé.

    Un jour on se plaint de la SNCF qui de part son statut public traite les gens en usagers et non en client; et un autre jour on se plaint d’une compagnie privée, qui elle, a pourtant des clients, mais qui ne cherche que sa rentabilité. En fait si on regarde de plus près, les clients de la compagnie ne sont pas les gens qu’elle est contrainte de transporter, mais l’organisme pour lequel elle travaille et qui la paye en final (soit le conseil général me semble-t-il).
    Dans un cas comme dans l’autre, si les usagers ne sont pas contents, le transporteur public ou privé ne s’en portera pas plus mal. Sauf si les usagers se coalisent pour faire front. Dans le cas du transporteur public cela a peu de chance d’aboutir, à moins d’une campagne nationale. Dans le cas du transporteur privé, s’il y a beaucoup de pression sur le conseil général (qui sont des élus), celui-ci peut intercéder auprès de la compagnie privée voire en changer.

    En fait la grande différence n’est pas dans le statut public-privé mais dans le fait d’avoir ou non de la concurrence. Dans peu d’années le marché du rail sera libéralisé, la SNCF aura des concurrents, d’abord sur les TGV. Il y aura concurrence et si on n’est pas satisfait d’un transporteur, l’usager devenu client, pourra en changer même pour un trajet unique.

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