Lorsqu’une entreprise ferme

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21 réponses

  1. jna dit :

    amnistie pour les patrons, comme pour les députés maires !!! 😕

    • Korie dit :

      En ce qui concerne les patrons amnistie pour quoi ? :#

      • retraitactif dit :

        Moi je respecte ceux qui se lancent dans l’entreprise artisan ou commerçant.
        moi même apres la retraite, j’ai créé ma propre entreprise « libérale » vous me direz que ce n’est pas exactement la même chose;si j’avais eu beaucoup d’affaires j’aurais volontiers embaucher quelqu’un.
        j’aimerais faire un petit commentaire sur les charges/
        -tout le monde rouspète sur ce sujet;il faut savoir que:
        1/ c’est le client qui les paient dans la facture particulièrement la TVA pour laquelle nous ne servons que de courroie de transmission.
        2/Si nous ne payions plus de charges(ou moins) ou l’état irait chercher le manque à gagner d’après vous? chez tout le monde et donc vous;ne me dites pas qu’il n’y a qu’à baisser le Nb de fonctionnaires ou diminuer des budgets,l’armée par ex nous en sommes nous Français, incapables ALORS ou aller chercher ce manque…piller Monaco?
        3/ de ma vie j’ai connu beaucoup plus de commerçants et artisans qui ont réussi et vivent bien plutot que de ceux qui végètent et c’est tant mieux pour eux.
        la moindre des choses pour se lancer est tout d’abord de faire une étude de marché;c’est un bien grand mot mais c’est pourtant par là qu’il faut commencer.
        Un marchand de fromages avait-il une chance de prospèrer à Crécy????
        Un commerce de chaussures de luxe se justifie -t-il à crécy????
        Etc…
        ensuite en admettant que le potentiel existe il faut savoir calculer un prix de revient et déterminer la marge NETTE que l’on veut dégager tout ça en tenant compte des amortissements des emprunts etc..
        c’est compliqué et c’est bien pour ça que ce n’est pas facile et qu’il ne faut pas faire n’importe quoi.

        • Korie dit :

          1) Le commerçant tel qu’on l’a connu (je parle de Crécy) n’existe plus (sauf les anciens qui sont
          propriétaires des murs et bien installés maintenant). Pour les nouveaux, tout a changé.
          2) Personnellement je n’inclus pas la tva dans le poste charges. Les charges sont les
          Assédics (dont je n’aurais pas le droit si je me ‘plante, les allocations familiales, la
          sécurité sociale… Puis viennent les impôts et taxes dont je passe la liste trop longue).
          Personnellement je ne suis pas contre les charges, évidemment ! Mais elles sont trop
          élevées. Il n’y a pas trente six réformes à sortir (les contrats x, les mesuresy ne servent
          qu’à fâcher les gens, à les faire descendre dans la rue et à les monter contre les patrons.
          Baissez les charges Messieurs qui nous gouvernez…
          3) En ce qui concerne le commerce de chaussures de luxe à Crécy, détrompez-vous,
          ça marche. Le magasin est d’une petite superficie et pas vraiment bien placé mais
          au moins le loyer est raisonnable, un seul salaire est à dégager chaque mois (gros atouts !).
          Eh bien Sylvia a su tirer son épingle du jeu : l’emplacement n’est plus un problème puisqu’elle
          a su se faire connaître et croyez-moi, elle a la clientèle.
          L’élément moteur nécessaire (pas encore taxé, profitons-en !) reste et restera : l’accueil et la convivialité (le sourire !), la disponibilité.
          Il nous reste à espèrer qu’un jour un homme politique viendra au pouvoir, baissera enfin les charges
          et plafonnera les loyers !

          • FrAn6 dit :

            j’suis pas certain qu’Arlette Laguiller ou notre facteur national Besancenot soient tout à fait d’accord :# sauf avec l’accueil et la convivialité.

            Pour la disponibilité il me semble que c inérant au métier, bientôt le commerçant finira par dire qu’il est un bénévole et que je dois le remercier de travailler pour moi. Devenir commerçant est un choix, il y a des avantages et des inconvénients à chacun de prendre ses responsabilités et surtout de les assumer.

            Merci patron de payer les assédics… C vrai payer pour une chose dont on ne profite pas !!! Oui ça doit ^tre difficile 🙁 ça doit être pour cela que tout partout ça délocalise. -Que voulez-vous mon bon monsieur la vie n’est plus ce quelle était… CT mieux avant !! Et en plus il pleut !! Demain c l’agriculteur qui se plaindra du manque de soleil car ça va ^tre bientôt la moisson et le blé cette année mon bon monsieur il aurait bien besoin car ça va faire chuter les cours et c pas avec les subventions d’l’Europe que j’vas m’en sortir. Pendant ce temps ya mon jeune ami qui a un bac+5 qui crie j’voudrais un smic ne serait-ce que pour vivre !! Ya ti kelkun dans la salle ? -Ben mon bon monsieur on n’embaucherait bien mais c tellement difficile de licencier !! P-tain d’pays va ti falloir devenir tous des Anglais

            • Korie dit :

              En Angleterre, les charges sont moins lourdes. Pour un patron mieux vaut être en Angleterre !
              Quant à la sécurité de l’emploi : pour un salarié mieux vaut être en France ! Les règles de licenciement
              n’ont absolument rien à voir !
              Désolée de vous contrarier encore une fois mais pour certains commerçants c’est du bénévolat (pour reprendre votre expression). Je n’ai pas dit tous, j’ai dit certains. Même dans des villes plus importantes que Crécy.
              Nous étions sûres avec Cindy que l’article génèrerait des commentaires de ce style parce-que les gens n’ont aucune idée de la réalité. Nous l’avons écrit en collaboration mais je crois que tant que les gens resteront sur des préjugés, sans place aucune au moindre doute sur ces fameux préjugés, les personnes comme vous n’auront jamais conscience de cette réalité et c’est valable pour tout. Il faut ouvrir son esprit, surtout lorsqu’en face on a quelqu’un qui connaît bien le sujet, n’est pas vraiment ce qu’on appelle une personne farfelue. Se baser sur son seul beefteak à défendre ne fera pas avancer le chmilblik, des gens comme votre amie il y en a plein, il y en a trop, ça s’appelle le chômage. En France il existe des indemnités et des allocations chômage. Seulement, c’est pour avoir le temps de retrouver un travail. On cherche et on finit par trouver, quelquefois ça met du temps, trop de temps. Eh bien c’est pareil pour le type qui aura eu la drôle d’idée de se mettre à son compte à une variante près c’est que lui n’aura droit à rien sauf d’éponger (selon s’il est en nom propre, en sarl ou eurl) les dettes. Pas d’indemnités ni d’allocations chômage histoire de se retourner et avec les mêmes chances de retrouver du travail ou les mêmes risques de ne pas en retrouver. Entre les deux, il y en a qu’en même un plus dans l’urgence que l’autre non ? Sans compter qu’effectivement, c’est tout un rêve, un projet qui s’effondre, une boutique qui était à lui et qui ne l’est plus ou qui a changé d’activité. Je crois que lorsque je lis des commentaires aussi figés et obtus je me mettrais vite en colère…
              Malgré tout je tempère parce-que je me dis que vous n’avez pas tous les éléments en mains pour vous permettre d’avoir le reflet d’une triste réalité économique et…humaine.
              Sans rancune FrAn6, car je pense que par le biais de votre amie, vous êtes frappé par des difficultés actuellement (économiques et humaines) mais il faut savoir se donner les moyens de changer de visions sur les choses quelquefois.
              Ah oui au fait, en parlant de bénévolat : lorsque j’ai acheté mon fond de commerce actuel, l’entreprise était en train de se casser la binette. Ca, je l’ai appris après parce-que justement je faisais partie des gens qui pensent que tenir ce genre de commerce c’est du tout bon.J’ai travaillé en parallèle chez un patron (à Crécy) afin de m’assurer un salaire et pouvoir bénéficier de l’allègement des charges qui sont appliquées aux gérants même s’ils ne s’octroient aucun revenu ! Après mon travail (19h00) je filais à l’institut, passer mes commandes, pointer mes livraisons, étiqueter mes produits. Vous pouviez passer à minuit : la lumière était toujours allumée. Le lundi, mon jour de repos, je recevais mes fournisseurs, essayais de faire tout ce que je ne pouvais faire en semaine, changeais ma vitrine etc…
              J’ai également deux enfants en bas âge…
              Aujourd’hui je ne compte toujours pas mes heures et j’ai utilisé toutes mes économies. Les vacances ? J’en parle même pas…
              MAIS :
              J’ai pu garder l’esthéticienne qui était en place, je l’ai augmentée, j’ai embauchée deux personnes (des environs de surcroît), je paie mes charges, mon loyer (1000 €), j’ai investi en pub, en matériel, changé ma vitrine, créé de nouveaux soins, formé mes employées. J’ai dù faire l’impasse sur ma rémunération.
              Cette affaire avait besoin d’être boostée, c’est chose faite, mon commerce est un commerce qui vit, fait vivre 3 personnes, offre du service incomparable du lundi au samedi de 9h30 à 19h30 voire plus…
              Bref, mon chiffre d’affaire s’améliore ! C’est vrai, je me suis bougée pour pas un sou et j’espère pouvoir vivre de mon travail bientôt. C’était le prix à payer. Je crois en cette affaire, c’est devenu une passion ! De plus, j’ai trois matelots embarqués avec moi sur ce navire (20 ans, 28 ans et 50 ans)…
              Petite anecdote : une employée, que je n’avais pas recrutée moi-même, qui travaillait avec l’ancienne propriétaire et dont j’avais repris le contrat, avait entrepris de saboter l’entreprise en vexant des clientes, volant des produits, cassant du matériel etc… m’a coûté la modique somme de 4506 €. C’est moi qui l’ai envoyée aux prudhommes ! Du rarement vu non ? Je l’ai payé pour rester chez elle jusqu’à la fin de son contrat.
              En Angleterre, cela aurait été plus simple et dans mon cas, plus juste.

              Je ne suis pas seule dans ce cas, c’est monnaie courante.

              Voilà FrAn6, le patron n’est pas tout noir et le salarié tout blanc. C’est pas comme ça que ça fonctionne.

              Amicalement,

              Corinne

              • jms dit :

                Honnêtement je ne crois que l’on puisse souhaiter introduire le modèle économique et social anglais. :-c)
                D’abord on n’est pas fait comme eux, ils sont tellement exotiques pour nous … 😀
                On dit qu’ils n’ont pas de chomage ou peu mais les spécialistes contestent les chiffres, ils pourraient être truqués (en france aussi d’ailleurs).
                Si presque tout le monde a du travail c’est aussi des boulots mal payés, en tous cas insuffisamment par rapport au cout de la vie et notamment de l’immobilier. Alors à quoi bon avoir du travail si cela ne suffit pas pour vivre. :#
                Il y a peu de charges et donc en contrepartie la retrate c’est jamais et quand on est malade il faut tout se payer. 🙁
                Des charges fatalement il en faut si l’on veut que la société puisse vivre avec un haut niveau de solidarité. :-e)
                Non le modèle anglais ou américain n’est pas fait pour nous, ne le jalousons pas. :-c)

                Pour le reste, je comprend très bien vos difficultés et j’admire votre courage. Mes parents ont vécu le même calvaire toute leur vie sans vraiment réussir. Quelque part c’est peut-être pour cela que je reste salarié.

        • brionautes dit :

          Monsieur,
          Permettez-moi d’abord de me présenter , car je n’ai pas pour habitude de me dissimuler derrière un pseudo pour dire les choses que j’ai à dire .Je m’appelle Sylvia Drouillat et je tiens le magasin de chaussures à Crécy la Chapelle (magasin qui apparament a l’air de vous dérangez ) .D’ailleurs je ne vois pas en quoi un magasin de chaussures pour femmes pourrait-il vous intérressez ! et celui-ci n’est de loin un magasin de luxe . Quant au magasin de fromage , il aurait eu une chance de survie ,si les gens y étaient allés un peu plus souvent .
          Bien que les commerçants soient des gens toujours en train de se plaindre , sachez cher monsieur qu’il ne vivent pas d’eau fraiche et que si les gens comme vous faisaient l’effort d’y aller plus souvent on ne verrez plus les villages tels que Crécy se vider . Mais un jour malheureusement il sera trop tard… et soyez en rassuré ce jour là arrive à grand pas . Sur ce je vous souhaite une bonne journée tout en sachant que le porte de mon magasin vous est grande ouverte s’il vous venez l’idée de parler à visage découvert et au moins aprés vous pourrez juger mon magasin de « chaussures de luxes ». Au fait merci pour votre cours de gestion . Bien à vous . Sylvia Drouillat

          • retraitactif dit :

            Chère Madame,
            Vous me faites beaucoup d’honneur en vous adressant à moi; sachez toutefois que les commentaires qui semble t -il vous font réagir sont et celà sans prétention la synthèse de ce que pensent beaucoup de gens.
            Vous n’avez sans doute pas remarqué que les termes que j’employais étaient tournés d’une façon interrogative ce qui devrait inciter à amener des réponses, ou tout au moins des réflexions ce que vous avez fait en partie.
            -Votre magasin ne me dérange pas du tout( en quoi pourrait-il me déranger?).
            -Concernant le commerce de fromage, vous apportez vous-mêmes une demi – réponse « les gens n’y sont pas allés souvent » le tout est de savoir pourquoi et là on rejoint la question de l’étude de marché.
            Quant à mon plus que modeste cours de gestion,si un commerçant voulant « s’installer » en appliquait ne serait-ce qu’une partie,nous n’assisterions pas à tous ces drames.
            Sachez enfin que sur ce site ou semble-il vous devenez lectrice, nous sommes plutot pour le soutien au commerce local; relisez si vous en avez le temps tous les commentaires relatifs à ce sujet vous le constaterez.

  2. hkir dit :

    Moi qui croyait que les employés étaient prioritaires, je suis déçu.
    Les raisons d’une fermeture sont aussi liées tout simplement au manque de valeur ajoutée d’une entitée économique. Pourquoi aller quelque part si (par exemple) , c’est moins bon (pour un restaurant) qu’ailleurs ou plus cher sans un motif valable (qualité de service, exception, etc) ou encore si c’est mal placé?
    Malgré tout, je conçois sans problème que ce n’est pas tous les jours évident d’être employeur

  3. FrAn6 dit :

    le malheur dans tout cela c que jamais les employés ne peuvent licencier le patron ^^
    si c si dur d^tre patron :# et bien faut rester salarié !! C vrai quoi y a pas d’obligation

    Maintenant si les commerçants restaient des commerçants et les artisans des artisans il n’y aurait pas d’amalgame avec ce que l’on nomme une entreprise

    Autant où je suis prêt à me battre pour mon amie que l’on jette après 17 ans de service autant je ne pleurerai pas sur la fermeture d’une soit disant entreprise !! Dans la société vous ^tes vraiment les derniers à avoir le droit de vous plaindre. Y a vraiment plus triste que vous, vous pouvez en croire mon expérience car si les patrons pouvaient supprimer les employés et les remplacer par des machines tournant 34 heures sur 24 il ne se gênerait pas beaucoup de mettre la population au RMI
    bon sur ce je vais retourner soutenir mon amie et ses trois gamins, c plus utile pour eux que de perdre mon temps à vous écouter pleurnicher sur votre sort. 😮

    • jms dit :

      Il ne faut pas opposer les travailleurs salariés et les petits entrepreneurs, ce sont tous des travailleurs. Les entrepreneurs prennent plus de risques que les autres avec pour objectif l’autonomie et peut-être de réussir. C’est vrai que c’est tentant d’être à son compte, de ne plus avoir de chef, de travailler là où on a envie et de faire ce qu’on aime. D’un autre côté c’est prendre le risque de tout perdre et de devoir travailler deux fois plus.

      Entreprendre c’est prendre de gros risques y compris celui de s’enrichir. De ce fait, il ne faut pas jalouser ceux qui y arrivent.

      Par contre ceux que l’on peut envier ce sont ceux que l’on a propulsé PDG de grandes entreprises avec des salaires mirobolents, des parachutes en or et qui n’ont jamais pris le moindre risque personnel. Pour moi ce sont des salariés comme les autres, sans aucune légitimité hiérarchique, des salariés seulement trop payés !

    • Korie dit :

      Votre histoire personnelle occulte le sujet, c’est peut-être normal.
      Il est pourtant dit dans le texte, relisez-le, que l’on a trop tendance à mettre toutes les entreprises au même niveau. Un artisan ou un commerçant ne gère pas une multinationale. Pourtant c’est une entreprise.
      Parler ainsi démontre bien que vous ne savez pas grand chose sur le sujet et vous vous limitez ainsi au malheur qui touche votre amie. On ne peut pas vous en vouloir comme vous ne pouvez en vouloir au monde entier. D’autant que si elle retrouve un emploi (et je lui souhaite sincèrement) ce sera tout de même parce-qu’un patron aura cru en elle.
      Le cliché des machines qui remplacent les employés ne s’appliquent pas à toutes les entreprises et là aussi vous faites l’amalgame.
      Moi je connais les deux côtés (employé, patron) j’ai même été les deux en même temps (pour ne pas alourdir en charges mon entreprise). Eh bien, j’étais plus tranquille en tant que salariée croyez-moi. Et je ne dis pas cela d’un air plaintif. Je sais de quoi je parle !!

      • Florence dit :

        A vous lire, et vos divers témoignages m’intéressent beaucoup, les idées se bousculent dans ma tête.
        Je suis d’accord avec Jean-Michel il ne faut pas souhaiter pour nous le modèle anglo-saxon.
        Mais voyez-vous mon père n’était pas politiquement à gauche. Cependant il avait cotisé à la retraite complémentaire pour son personnel avant que ce ne soit obligatoire, et je l’ai toujours entendu dire qu’une bonne affaire était une affaire qui était bonne pour les 2 parties. Dans l’absolu, et sur un plan purement idéologique, il n’y allait pas par 4 chemins, disant que seul le communisme était juste. Seulement il constatait que, du moins à long terme, cela n’avait jamais marché nulle part. Et encore à ce sujet il ne savait pas tout.
        A mon avis tout le problème se tient dans une réaction d’un jeune, la réponse d’un adulte, et ma réflexion sur ces 2 points de vue.
        Un prêtre de ma paroisse réfléchissait avec des jeunes qui se préparaient à être confirmés au sujet de la parabole du jeune homme riche de l’Evangile. Un des ados lui a dit « Si tout le monde donne tout personne n’achètera rien ». Il a trouvé que ce n’était pas bête. Réponse du brave curé : « Il faut trouver un équilibre ». Evidemment. Mais l’équilibre tout le monde le cherche, et je serais tentée de dire que personne ne le trouvera. Du moins personne ne trouvera t-il jamais l’équilibre parfait, la perfection n’étant pas de ce monde, c’est bien connu, et l’étant encore moins dans un domaine d’une telle complexité.
        Mais naturellement il faut essayer de faire pour le mieux, ce qui n’est pas facile.

        • Cindy dit :

          Un copain commerçant m’a dit après avoir lu l’article et les commentaires qui ont suivi :
          Tu vois c’est pour çà que je me refuse à refaire le monde sur le district parce-que y’aura toujours des commentaires de gens qui ne comprennent rien. Ils sont convaincus ça sert à rien.

          • Sapiens dit :

            tant mieux, y doit être du genre saoulant ce type. J’aimeais bien savoir qui c’est, histoire d’être sûr de ne pas faire mes courses chez lui.

            • Korie dit :

              Allez au Val d’Europe, vous êtes sûr de ne pas être saoûlé par les commerçants au moins car vous y serez pour consommer et on s’y fiche pas mal de votre nom et de ce que vous pensez. Personnellement je trouve que dans ce temple de la dépense la foule, la chaleur et le bruit saoûlent à coup sûr mais point positif tout de même : sans ennivrer.

              • Korie dit :

                Aujourd’hui, mon facteur me dépose le n° 16 du CCI INFO une plaquette que les entreprises reçoivent chaque mois. Comme à chaque fois que je le reçois, je le lis. Au fil des articles, je trouve que les dates des évènements relatés sont quelque peu dépassés. Puis, dans la rubrique agenda des principaux rendez-vous de votre CCI celui-ci propose des réunions du 29 mai au 8 juin ! Bon… A la rubrique gérer les risques qui m’intéressait tout particulièrement puisque comme le dit le communiqué il sera notamment question des risques sanitaires (en particulier la grippe aviaire)…dans le cadre d’une gestion de crise, je m’aperçois qu’il y a un hic de taille : la date de cette réunion, le mardi 6 juin 2006… Je regarde la page de garde : il s’agit du numéro 16 de mai… Nous sommes bien le 12 juin ? 😮 😮 😮

                • Korie dit :

                  En phase d’expansion depuis 1997, avec un point culminant en 2000 (+4,2% du PIB), l’économie française s’est essoufflée en 2001 avec une croissance de 1,8% du PIB, ralentissement qui s’est confirme en 2002 avec 1,2%. La croissance française devrait atteindre 0,2% à 0,5% en 2003 après avoir frôlé la récession.

                  En 2003, la faiblesse de la demande intérieure et dans la zone Euro, la fragilité du rebond de l’économie américaine, les incertitudes politiques, la parité Dollars/euros et la remontée des prix du pétrole ont maintenu l’atonie des entreprises. En France, la progression du PIB a été fortement limité par à une faible demande des ménages et ce malgré les baisses d’impôts.

                  Et en 2005 ? La remontée du chômage (9,3% en fin 2002) et le redressement de l’inflation (+ 2,3% en 2002 et 2% en 2003), le blocage des salaires liés aux 35 heures ont incité les ménages à gonfler leur bas de laine plutôt que de consommer. Le taux d’épargne a atteint, selon l’Insee, 18,3% du revenu disponible en 2002, du jamais-vu depuis vingt ans.
                  Ce qui donne une progression pour… Devinez… Les banques et les assurances ( + 16,05 %), Le bâtiment et les travaux publics (+ 1,74 %), Automobile et Aéronautique (+ 1,43 %) Energie service collectifs (+ 0,96 %). Rien d’étonnant n’est-ce pas ?

                  Pour les régressions ? Devinez…. Machines, Outils et équipements (- 14,37 %), la Métallurgie ( – 12,84 %), Electrique, Electronique, Informatique (- 10,48 %), l’Agriculture (- 10,03 %), Services aux particuliers (-8,98 %), Imprimerie (- 6,24 %), Equipement du foyer (- 6,13 %), Transport et logistic (- 5,06 %) et j’en passe, et j’en passe…
                  Ce comptage 2005 a été arrêté à février 2006. Et ce n’est pas fini…. C’est la dégringolade. Alors, tout va bien pour les Entreprises ? On peut comprendre qu’il y ait du chômage non ?
                  On comprend mieux aussi pourquoi tant de banques dans une si petite ville comme Crécy (5 actuellement). BNP PARIBAS cherche à s’installer. Quel bonheur, cela ferait 6 ! Les assurances ne sont pas en reste : 3 ! Quant aux agences immobilières, elles connaissent des hauts et des bas mais bon, le côté positif, c’est qu’elles génèrent des emplois.
                  Allez, gardons le moral, après tout, le grand patron Assédic est là ! Sauf pour les abrutis de patrons et commerçants dont quelques copains et moi faisons partie.

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