Au temps jadis

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12 réponses

    • jms dit :

      On reste un peu sur sa fin en effet.

      Cette histoire a un côté un peu surréaliste avant l’heure mais il se passe tellement de choses bizzares pendant les guerres.

    • RC dit :

      Mon histoire et sans intention. C’est un petit fait divers qui est arrivé dans ma famille sans plus. La suite : on peut la deviner . Marie Clotilde a du remonter la côte de Voulangis et arrivée chez elle, déçue de ne pas avoir pu faire ses courses et bien fatiguée par le trajet et ses 75 ans, elle s’assis sur une chaise pour se reposer. Quelques jours plus tard elle raconta son histoire à sa fille qui la raconta à la sienne, qui la raconta à son fils qui vous la raconta. Point final

      • jms dit :

        Ce serait amusant si j’ose dire (la guerre ne l’est jamais) d’essayer d’imaginer l’histoire complète, je veux dire en racontant ce qui aurait pu se passer avant, pourquoi ce lieutenant a répondu ainsi, et ce qui aurait pu s’ensuivre. Sait-on si le pont a effectivement sauté, il me semble avoir lu qu’il a été refait après la guerre. Quant au lieutenant qu’est-il devenu ? tout un scénario de film … pour un prochain tournage à Crécy ?

        • RC dit :

          Votre suggestion est interessante, mais le scénario est un peu léger au départ. Ces manoeuvres n’ont duré qu’une journée. Bien sur le pont n’a pas sauté. Nul ne sait ce qui est arrivé à cet officier. Nombre de soldat ont été tué pendant cette guerre. Je n’ai jamais entendu dire que le pont Saint Gilles ait été détruit. La version ancienne, objet d’une carte postale ressemble bien à la version actuelle. Par contre le pont en ville, prés de l’office de tourisme a été refait et modifié. Il a probablement été élargi. On peut avec un peu de recul voir les trois arches d’origine.Il y a 60 ans, la premiere arche surmontait un quai, et l’on pouvait y voire les impacts de balles, témoins d’un combat de la guerre de 70 entre une patrouille d’avant garde de hulans, qui ont été tués là par nos troupes.

  1. jms dit :

    On peut constater que déjà à l’époque il n’y avait pas de commerces à Voulangis, ne nous étonnons donc pas qu’il n’y aen ait pas plus de nos jours, de bureau de poste non plus d’ailleurs.

    En 1900, l’activité économique semblait un peu plus conséquente, il y avait :
    – un bateau lavoir
    – un boucher
    – une briquetterie-tuilerie
    – un charpentier
    – un charron
    – deux cordonniers
    – deux entreprises de batiment
    – un épicier
    – une loueuse en garni (qui peut dire de quoi il s’agissait ?)
    – deux marchands de fourrage
    – un marchand fruit
    – deux marchands de marée (autrement dit des poissonniers)
    – un pressoir
    – deux marchands de vin également épiciers-merciers dont un est aussi hotel (Lesage aujourd’hui la salle des fêtes au 104)

    (source : Crécy-en-brie et ses environs par R-C. Planke)

    • RC dit :

      Je suppose que vous parlez de Crécy. Rien d’étonnant à y trouver de nombreuses activités commerciales, Crécy a de longue date joué le rôle d’une petite métropole régionale. Votre liste ne fait pas mention d’un antiquaire, et je suis certain qu’il en existait un en 1894, puisque un cadeau de mariage offert à ma grand-mère y a été acheté, Plus surprenant encore, vous ne mentionnez pas de boulanger.
      Le seul commerce à Voulangis était l’Hôtel Restaurant Lesage, qui a périclité en épicerie-débit de boisoon puis a définitivement arreté toute activité.

      • jms dit :

        Non il s’agit bien de Voulangis en 1900.

        Les commerces ne semblaient pas très nombreux, dans le lot il y a des artisans.
        Je suppose donc que les quelques commerces ont périclité entre 1900 et 1914.

        • RC dit :

          Je me suis aperçu de ma confusion, et votre liste exhaustive est trés interessante. Elle confirme qu’il n’y avait pas de boulanger sur place. J’ai connu pendant ou juste après la guerre de 1939-1945 l’épicerie-café tenue par les deux soeurs Lesage.
          C’était pratique en arrivant de Paris par le train. On pouvait y acheter une boite de petits pois, qu’elles faisaient chauffer complaisemment et que l’on pouvait consommer sur place en prenant une boisson. L’addition comprenait le prix de la boite plus celui de la boisson. Le couvert et le service étaient offerts

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