Enjeux du SDRIF : Développer l’offre d’emploi

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10 réponses

  1. jms dit :

    Un des enjeux serait de faire mentir la formule de Michel Houel et qui décrit bien une certaine réalité : « les sièges sociaux à l’ouest [de paris, NDLR] et les emplois subalternes à l’est ».

    • retraitactif dit :

      Je pense que certains tels que hkir par ex vont réagir au terme »subalterne ».
      JMS a pourtant hélas raison; le proche Est parisien,( j’y ai vécu de 1946 à 1980 )a été depuis la dernière guerre le lieu de « stockage » de tout un prolétariat issu des premières vagues d’immigration(asiatiques et portuguais)et des populations sinistrées par les bombardements de l’ouest de Paris(renault entre autres).
      Mais il existait ausssi avant celà les guingettes et cabarets ou le « petit » peuple venait se distraire;
      Et puis depuis « la belle époque » ou toute la bourgeoisie avait choisi de vivre à l’ouest(attirance de Versailles?)la tradition faisait que les gens plus aisées ont continué à s’installer de ce côté .
      Ce qui a surtout fait mal à l’Est c’est la création de « la défense » (qui se développe encore aujourd’hui) et son miroir aux alouettes pour les investisseurs.
      Du coup pendant des décennies les gens les plus modestes(les manuels) ont continué à s’installer à l’Est alors que toute l’activité économique était concentrée à l’Ouest.
      Un premier espoir de changement a eu lieu à la construction du centre de Noisy le grand;espoir vite déçu par le repli partiel des entreprises qui s’y étaient installées.
      Un deuxième espoir;l’extension de Marne la vallée et la création de Disney ou effectivement la population migrante semble plus aisée que la génération précédente.
      Cependant une entreprise ne change pas d’implantation du jour au lendemain et on n’assiste pas ou guère à une mutation de l’ouest vers l’est.
      De ce fait, une grande partie des actifs continuent à travailler à l’ouest (n’est-ce pas JMS).
      La stagnation de l’emploi en général et les délocalisations à tout va ne devrait pas favoriser à court terme l’implantation d’activité tertiaire dans notre secteur.

      • jms dit :

        Merci pour cette page d’histoire qui explique la situation actuelle.

        Force est de constater que les grandes entreprises, les sièges sociaux, la haute technologie, les centres de recherche, les banques, … sont soit dans Paris, soit à Ouest (la défense et alentours), soit au sud-ouest (st-quentin-en yvelines notamment pour les telecoms).
        Toutes ces activités sont-elles prêtes à se déconcentrer ou à se délocaliser vers l’est. En général elles ne le font que si elles y trouvent un terrain favorable :
        – un cadre fiscal intéressant
        – clients, fournisseurs et partenaires sur place
        – une main d’oeuvre meilleur marché
        – des transports performants
        – des locaux moins chers
        L’espace et le cadre de vie en plus devraient de bons arguments; Le pôle touristique (disney mais aussi la brie et le PNR) pourrait alors trouver pleinement son rôle comme la cerise sur le gateau à l’implantation de grandes entreprises dans le nord seine-et-marne.

      • jna dit :

        Je suis en phase avec l’analyse de Retraitactif qui bien résumé la situation.
        Résumer à un axe est/ouestest toutefois un peu simplificateur :
        – 1. il y a toujours Paris pour abriter un grand nombre d’emplois tertiaires (pour nous autres qui faisons le trajet (quand d’autres font la route, c’est d’aillleurs ce qui est encore le plus pratique),
        – 2. il y a depuis une bonne décennie la petite ceinture qui attire de nombreuses entreprise : Levallois, Issy les Moulineaux, Montrouge, Montreuil, Saint Denis maintenant et d’une façon plus générale toutes zones situées juste en limite du périphérique … (galère pour assurée pour ceux qui font le trajet).

        Si l’on regarde le secteur des services et conseil en informatique (pour ne parler que de celui-là) je ne connais pratiquement aucune entreprise qui à son siège à l’est

        • jms dit :

          S’agissant des services et conseil en informatiques, j’en ai connu une grande à l’est (à fontenay-sous-bois) dans laquelle je suis restée longtemps mais qui a déménagé depuis (les locaux sont ceux de la RATP). Il y en a quelques unes aux abord de Paris mais surtout dans ces entreprises, la tendance est de plus en plus de travailler chez les clients. On est donc ramené au point de départ, à la localisation des grandes entreprises.

          En fait se dessine une tendance en deux volets :
          – le front-office : les consultants qui travaillent au contact de leur client et pour lesquels les tarifs sont encore très élevés; c’est essentiellement les taches de conseil et d’assistance à maitrise d’ouvrage ou a maitrise d’oeuvre
          – le back-office : les développeurs qui concoivent les programmes informatiques; ces taches sont de plus en plus délocalisés en province (avant de l’être vers je ne sais ou ?) là où la main d’oeuvre et les locaux sont moins chers.

      • Myotis dit :

        Illustration de ces propos par une étude de l’IAURIF (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile de France) dans ce document :http://www.iaurif.org/fr/ressources_doc/publications/publicationsrecentes/notesrapides/pdf/pop_mod_vie/nr_401.pdf

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