Mémoire Créçoise

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10 réponses

  1. jms dit :

    J’invite ceux qui ont connu cette époque à répondre volontiers à notre correspondant Isréalien ex-créçois.

    Qu’est-ce qui a vraiment changé ?
    On ne trouve plus de 2CV ni de 15CV mais il faut toujours au moins 80mn pour aller de Paris 14ème à Crécy, voir plus ! la différence c’est qu’on est nombreux à faire l’aller-retour tous les jours; et pourtant maintenant il y a une autoroute, la N303 existe encore par petit tronçons épars.
    Jusque il y a environ 5 ans il y avait bien une quincaillerie sur la place du marché (où il y a toujours des marchés), elle devait déjà être là en 1957.
    La mention « postes-télégraphe-télephone » est officiellement morte depuis 20 ans mais elle figure encore sur de nombreux batiments postaux, pour crécy il faurait vérifier mais je ne crois pas.
    La gare fonctionne toujours comme vous décrivez mais sans chef de gare, la couleur des trains a changé mais ils doivent être de cette époque-là et bringuebalent toujours.
    La chapelle et Crécy ne sont plus 2 communes mais une seule. Entre les deux les constructions se suivent le long de la nationale juste après la piscine (elle ne devait pas y être).
    L’auberge du Pont Dam’Gilles a fermé il y a 7 ou 8 ans, elle est resté en l’état ; la mairie a décidé de l’acheter pour en faire un musée.

  2. brionautes dit :

    J’aimerais bien savoir pourquoi Sylvain Ubersfeld que je connais tres bien joue les nostalgiques expatries alors qu’il a vendu sa maison et qu’il vivait encore à Rouilly il y a une année seulement.Tu te la petes toujours !!!!
    Blek le rat

    • jms dit :

      Vos propos n’engagent que vous M. Le rat.

      Même si votre ami vient encore à Rouilly, il n’empêche que son témoigne est intéressant.
      Je regrette simplement qu’il n’y ait pas plus de témoignages de cette époque en réponse à cet article.

  3. brionautes dit :

    Rouilly-le-Haut évoque pour moi aussi les plus merveilleux souvenirs d’enfance… J’aurais adoré que mes parents parisiens puissent y avoir, comme ceux d’Hiram, une maison de campagne… Malheureusement, ils n’ont pu qu’y louer une maison de vacances où avec mon frère Eric nous sommes venus régulièrement à partir de l’été 1968 (j’avais alors neuf ans) et jusqu’en 1972…

    Cette maison appartenait à une dame charmante (Mlle Degomme) et était située juste à coté de la ferme de la famille Perrot. Je me souviens très bien du père de Liliane, décédé vers 1970, et de sa mère. Il y avait aussi un grand père, me semble t-il… En tout cas, c’était une vraie ferme, avec des vaches dont nous achetions le lait, un poulailler où nous jetions nos restes de pain et un potager avec des groseilles et de la rhubarbe !

    De l’autre coté de la ferme, plus haut, il y avait une grande place où est restée longtemps garée une vieille 4 CV immobilisée et où habitait une fillette avec laquelle je jouais. C’est là, dans la grand rue, que j’ai un jour trouvé un outil préhistorique en silex que j’ai conservé (il y a prescription !) et qui, encore aujourd’hui, continue à me fasciner.

    Je me souviens aussi des commerçants ambulants qui ravitaillaient le village, notamment de l’épicier SPAR qui ressemblait tant à Burt Lancester…

    La maison de Mlle Degomme était une fermette aménagée, en pierre, avec une vaste salle au rez-de-chaussée et une chambre et salle de bain à l’étage, et un jardin où l’on pouvait faire des barbecues.

    Quelqu’un pourrait-il me dire ce qu’est devenu ce monde perdu ???

    Thierry DEMARET
    demaret2003@yahoo.fr

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