En résumé, ce qui est demandé :
AMELIORER LA QUALITE DE L’EAU MISE A DISPOSITION
Préserver les points de captage d’eau des pollutions.
Sécuriser l’alimentation en eau potable, notamment en mettant en place des circuits de secours
Réduire la pollution des nitrates et autres polluants
Limitation la pollution par ruissellement
Réduire l’impact des eaux usées et rejets de l’industrie
AMELIORER LA QUALITE DES COURS D’EAU
Restaurer la continuité écologique des cours d’eau
Restaurer le bon fonctionnement des cours d’eau dans leurs environnements
PRESERVER LES ZONES HUMIDES
Améliorer les connaissances sur les zones humides
Gérer et restauration les zones humides, en particulier le marais de Saint-Gond
PREVENIR LES INONDATIONS
Gérer les ruissellements notamment en zones urbanisées
Gérer les crues et informer les populations
Sensibiliser les habitants aux risques
MIEUX GERER QUANTITATIVEMENT LES RESSOURCES EN EAU
Améliorer les connaissances des nappes souterraines
Economiser l’eau
Protéger les marais de St-Gond
LIMITER LES ACTIVITES DE LOISIRS
Préserver les milieux aquatiques
Mieux communiquer et concilier les différents acteurs
METTRE EN PLACE LA GOUVERNANCE
Créer une structure juridique porteuse des projets définis par le SAGE.
Des éléments qui ne seront pas que des voeux pieux, notamment ils devront être pris en compte dans les PLU.
On retrouve des thèmes déjà abordés sur ce site, comme la continuité écologique, c’est-à-dire la suppression des barages sur les rivières Grand et Petit Morin.
Des projets qui seront long à mettre en oeuvre, à financer, à faire passer dans les esprits, mais dont les enjeux touchent à la santé publique.
Retrouver tous les documents et explications sur le site : http://www.sage2morin.com/
merci JMS pour la présentation et oui 10 années de travail beaucoup de réunions et pas toujours proche tous les acteurs du sage que je ne citerais pas pour ne pas en oublier énorme travail de l’animatrice du SAGE Aline Girard sur le site du sage a lire les morinf’eau
« On retrouve des thèmes déjà abordés sur ce site, comme la continuité écologique, c’est-à-dire la suppression des barages sur les rivières Grand et Petit Morin. »
une remarque, car il faut nuancer ta définition La restauration de la continuité écologique ne signifie pas, supprimer « tous les barrages », mais plutôt les plus inutiles, dangereux pour la faune et la qualité de l’eau, les non entretenus, … enfin dans la plupart des aménagements pourraient suffire … création de passes à poissons, réduction de la hauteur de seuils … l’idée c’est de penser que les morins sont des rivières et pas des canaux
En effet, il faut nuancer, ce que préconise la Commission Locale de l’Eau,
(page 122 du PAGD) :
« – Pour les ouvrages n’ayant plus de fonction définie, en mauvais état ou posant des problèmes d’entretien et de gestion (abandon de l’ouvrage, ouvrage non autorisé, etc.), la priorité est donnée au dérasement (effacement) des ouvrages (seule solution permettant une restauration complète de la continuité écologique) en allant autant que possible jusqu’à la renaturation du site pour retrouver un dynamisme biologique maximal. Si l’effacement ou l’arasement est impossible (raisons liées à la sécurité, à la préservation du patrimoine, à l’intérêt collectif ), l’ouverture permanente des vannages est préconisée.
– Pour les ouvrages fonctionnels dont la présence et l’exploitation ne sont pas remis en cause (usage identifié et autorisé), l’aménagement des ouvrages par des dispositifs de franchissement adaptés pour la montaison et la dévalaison est privilégié (passe à poisson, rivière de contournement ). Dans ce cas, la surveillance et l’entretien de ces dispositifs par le maître d’ouvrage sont obligatoires. »
les rivières de contournement sont plus efficace que les passe a poissons le mieux est l’effacement des vannages avec aménagement des berges en pente douce afin d’éviter l’effondrement de la masse d’eau la les fond sont moyens
une remarque au sujet du SAGE? une trop grande désaffection des élus
Au vu de certains compte-rendu de réunion, en effet ça fait peur.
De ce fait, de nombreux élus découvrent le contenu du rapport, et en particulier les nouveaux élus.
Pour donner un avis favorable ou défavorable, il convient d’étudier en détail le dossier et d’en mesurer les conséquences locales futures. Par exemple, à Voulangis, dans le PLU en cours d’élaboration. Autre exemple, il est question de maintenir en état les points de captage abandonnés dans le cadre d’un plan de secours, et plusieurs sont répertoriés dans la commune. Si tu as des idées ou des infos complémentaires sur ces sujets, on est preneur.
pour les captages oui en les maintenant un suivi sur l’évolution de la qualité de l’eau et en cas de secours ils peuvent avoir une utilités
mais les élus n’ont pas nécessairement les compétences pour traiter certains sujets trop techniques. Souvent même ils ne comprennent rien.
oui mais pour les réunions d’informations ,et les thématiques ,leurs présences auraient été souhaitables comme cela al fin du travail la compréhension est moins difficile
ça dépend lesquels 🙂
En fait c’est l’inverse, c’est en se plongeant dans les dossiers qu’on devient compétent. En tous cas c’est un pré-requis.
En fait 4 solutions sont possibles, de la plus légère à la plus radicale :
– ouvrage de franchissement articifiel, type passe à poisson
– ouverture des barrages
– arasement des ouvrages
– suppression totale des ouvrages.
la suppression total est la meilleur solution
? pourquoi plus rien ne retient sur la surface totale de la largeur de la rivière les sédiment et plus aucun seuil de rugosité pour la libre circulation des poissons .
Certes, mais à côté des avantages que tu voies, il y a aussi des inconvénients.
Pour chaque ouvrage concerné, l’étude réalisée par le syndicat du grand morin, présente la déclinaison des 4 scénarios, avec l’impact écologique, ainsi que les pallatiatifs. Une étude très détaillée, très technique et documentée qui permet de mesurer les enjeux, avantages et inconvénients.
le travail effectué sur le sage et le Copil d’effacement des vannages on un point commun respecter la DCE (directive cadre Européenne )l’ingénieure qui a présenté l’étude de l’effacement des vannages, tombai parfaitement d’accord avec moi sur le respect du débit entrant avec le débit sortant sinon cela pouvait faire varier le niveau d’eau .et des aménagements pour éviter l’effondrement de la masse d’eau a certains endroit peuvent être corrigés
Il n’y a pas que ce problème-là d’évoqué dans l’étude, c’est beaucoup plus complexe, ce qui me fait penser que ce n’est pas près d’être fait.
l’étude je la connais puisque Je participais au réunion de Copil et le sage depuis sa création
Je me doute, tu es dans tous les bons coups.
En l’occurrence c’est la phase 4 qui est intéressante pour ses solutions proposées, moulin par moulin.
Un sujet polémique et qui, sur la totalité des points traités par le SAGE est le plus controversé. J’ai trouvé cette analyse qui tranche avec le discours officiel et explique en partie la problématique : http://oce2015.wordpress.com/2013/09/11/conflits-de-la-continuite-ecologique/