Le vin de pomme
Un breuvage tiré du jus de pomme apparaît en Méditerranée orientale bien avant notre ère. On le retrouve sur la table royale mérovingienne de Clotaire Ier au VIe siècle.
Le mot cidre serait apparu pour la première fois au Viie siècle, du latin sicera, venant lui même du mot hébreu chekar signifiant boisson enivrante. Au Xiiie siècle arrive la presse qui permet au cidre de marquer sa popularisation supplantant définitivement la cervoise (bière), plus coûteuse car à base de céréales. L’introduction de plants améliorés importés du Pays Basque espagnol, améliorera au XVe siècle la qualité des pommiers à cidre dans les vergers de la France occidentale. |
Leur suprématie est renforcée au XVIe siècle par une ordonnance de Charles IX condamnant le vignoble normand à l’arrachage. La production et la consommation de cidre connaissent alors une croissance constante, pour arriver à l’apogée au XIXe siècle. Jusqu’à la deuxième guerre mondiale ; le cidre est la seconde boisson nationale après le vin. Depuis les années 50, souffrant de l’arrivée de nouvelles boissons, sa consommation a été divisée par 5 ! Le marché français représente aujourd’hui un volume de 110 millions de litres.
Avec les remerciements du collège de Rouen. Il en est des cidres comme de vins, il y a du cidre normand, du cidre breton et du cidre briard (3° région cidricole française). Le cidre briard est plus qu’anecdotique, quelques artisans perpétuent la tradition même si la dernière unité cidricole, la cidrerie Mignard de Bellot n’est plus en activité. |
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Sympa cet historique qui permet de remettre en perspective l’origine de ce breuvage fort breton.
D’accord, le cidre n’est pas que breton. Mais ya t’il des alambics en Brie? C’est une tradition bien bretonne celle là que de faire de l’eau de vie avec le cidre.
J’ai une idée! et si au lieu de faire de la culture de betteraves, on cultivait des pommiers pour faire de l’éthanol pour mettre dans nos voitures. Il y aurait peut-être moins de terre sur les routes. Et le paysage serait au moins aussi sympathique.
Pour ma gouverne personnelle, y a t’il aussi des cultures de sarrazin en Brie?
Oui, il ya toujours eu des almbics en brie et donc des bouilleurs de cru patentés. Mais c’est surtout la prune qu’on distille chez nous mon p’tit gars.
C’est aussi une tradition normande. Cela s’appelle le Calvados.
… ou eau de vie de cidre fine de Bretagne, ah mais ……………
« Le cidre briard est plus qu’anecdotique », on voit bien que lomig n’est qu’une pièce rapportée dans notre paysage !
Certes il reste peu d’artisans, mais j’ai connu un temps où il y avait pas mal de cidriers dans la régions.
Certains pressoirs sont d’ailleurs conservés, come celui des établissements Verdier à Choisy en Brie ou le pressoir de Beton Bazoches. Et le cidre « fermier » produit n’avait rien en envier au breton ou au normand, à mon avis. Les vergers ont disparu au fil des remembrements, comme les prés avec leurs vaches.
Parfois, quelques pieux en acacia chancelants, reliés par deux ou trois fils barbelés bien rouillés, émergent du paysage entre deux champs de céréales. Ils me rappellent non sans un peu de nostalgie le temps où on allait ramasser les rosés dans les prés … et les pommes sous … les pommiers 🙁
snif!
un coup d’oeil sur le pressoir de Beton
http://www.si-bb.com/cadrefrancais.htm
C’est d’ailleurs ce dimanche 8 octobre qu’a lieu la traditionnelle fête du cidre à Beton-Bazoches.
C’est l’anniversaire de Cindy ! :-e)
Milady, what about cidar ?
C’est bon le vin de pomme 🙂 Vraiment, quel bonheur 🙂